Cryptographie

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-Voici un texte très intéressant de Jarod (message no 4823 publié sur Edelweb le 25/2/1999)+Voici un texte très intéressant de Jarod (''initialement [http://a2co.org/Edelweb/4900-4801.htm publié sur Edelweb le 25/02/1999 dans le message n°4823], mais disponible aussi [http://www.chouette.neotheque.com/contraintes.html sur son site perso]'')
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* contrainte de redondance (les éléments visuels ou symboliques signifiants doivent revenir plusieurs fois) * contrainte de redondance (les éléments visuels ou symboliques signifiants doivent revenir plusieurs fois)
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== Madits == == Madits ==

Version du 9 mai 2017 à 17:10

Il serait étrange qu'une chasse aux trésors ne contienne pas de codes secrets. Voici ceux contenus dans la Chouette d'Or :


530

  • charade

470

  • charade

580

  • code A=1, B=2, etc.
  • code LA = A  ; SI = B ; DO = C ; RE = D ; MI = E ; FA = F ; SOL = G
  • code A=0, B=1, C=2, D=3 ... J=9

600

  • masses atomiques -> lettres

500

  • code morse avec 2 et 4

420

  • code 365 = T = Terre ; 687 = M = Mars , etc.

Les indications supplémentaires

  • code ALMISEFORU (2 IS)
  • code de César (https://fr.wikipedia.org/wiki/Chiffrement_par_d%C3%A9calage)
  • code 1=A, B=2, etc.
  • substitution de lettres par d'autres (avocat : A vaut K)
  • anagramme (parfait d 13 lettres).

Sur la cryptographie


Voici un texte très intéressant de Jarod (initialement publié sur Edelweb le 25/02/1999 dans le message n°4823 (http://a2co.org/Edelweb/4900-4801.htm), mais disponible aussi sur son site perso (http://www.chouette.neotheque.com/contraintes.html))

Attention, c'est un peu abstrait. Désolé pour ceux qui pensent (avec raison) que mes contributions sont longues.

Mon idée est la suivante. On peut inventer une infinité de codes pour crypter une instruction. Mais le mode d'encodage de la Chouette (sa méthodologie générale) me paraît originale. Peut-on en dégager les principes ? Quels sont les contraintes qui limitent de ce fait les possibilités de Max et servent nos intérêts à nous du côté du décodage ? Le livre présente, d'une part, des messages digitaux : des textes et des chiffrages, de l'autre, des messages analogiques : des visuels, mais aussi des symboles, des jeux de mots.

Un message digital a une dimension linéaire, il est composé d'unités discrètes (type : une phrase ou une série de chiffres et de symboles opératoires). Un message analogique a une dimension visuelle, il "ressemble" à ce dont il parle ou le symbolise (type : une flèche pour indiquer une direction, un morse pour indiquer qu'un message est en morse). Exemple de message digital : "Il est interdit de fumer". Message analogique correspondant : un dessin représentant une cigarette barrée. Les méthodes d'encodage sont contraintes par ces deux modes de communication, et peuvent être réparties entre méthodes digitales et analogiques. Une méthode digitale consiste à encoder un message digital (typiquement : une phrase) en posant une règle de mise en correspondance de signes deux à deux (type de l'encodage digital : le chiffrage, modèle A=1, B=2, etc.). On obtient un message crypté qui est lui aussi digital. L'avantage de cette méthode, c'est qu'une fois qu'on a trouvé le code, la transcription le vérifie de manière non équivoque. La communication digitale est caractérisée par l'univocité : c'est vrai ou c'est faux, mais pas les deux à la fois. Tant qu'on n'a pas trouvé le code, on sait qu'on est dans le faux, et une fois qu'on a trouvé, on sait qu'on est dans le vrai.

Un encodage digital n'exclut pas la possibilité de chausse-trappe. Un bel exemple est fourni par l'énigme n° 1 de la Toison d'Or, dans laquelle le décodage donne une instruction et une direction "A l'est" : Si on suit l'instruction en l'appliquant d'emblée dans la même énigme, un second décodage donne une autre direction "Au sud". Mais, même ces pièges ne peuvent être que limités en nombre par le type d'encodage. Dans l'exemple en question, le chausse-trappe n'est permis que par l'existence de DEUX instructions dans la même énigme. Dans le livre de la Chouette, les messages digitaux ont été les premiers à être décodés, et on peut estimer qu'une fois découverts, ils n'ont plus été contestés, du fait de leur univocité. Ce sont les charades de la 530 et de la 470, la liste des 10 villes de la 580, la phrase codée par les masses atomiques de la 600, etc. On pourra discuter de quel Carignan il s'agit dans la 500, mais pas du résultat du décryptage lui-même qui donne Carignan.

Second type d'encodage : les méthodes qui consistent à faire usage de visuels, de symboles, de jeux de mots, qui évoquent, non par le truchement d'un code, mais par association d'idées, le message qu'il faut découvrir. Dans ce jeu, c'est sur ces codages analogiques qu'on se casse les dents. En effet, par opposition à un message digital, un message analogique est ambigu. Il ne se lit pas linéairement (de gauche à droite ou inversement), mais se comprend d'un seul coup en quelque sorte, comme un tout, une "Gestalt". Il ne peut pas exprimer la négation, l'inversion, les quantités, autrement qu'en intégrant des éléments digitaux (et encore le mélange est-il également incertain). Le décodage d'un message analogique est donc incertain. Le coq de la 530 peut représenter la France, le lever du soleil, et bien d'autres choses. En représente-t-il certaines et pas d'autres, ou les représentent-il toutes ? Qu'est-ce qui permet de déterminer ce qui est représenté de ce qui ne l'est pas ? Ce mode d'encodage domine dans le livre. Certains codages digitaux sont élégants, comme le recours aux masses atomiques. Mais la plupart, comme les charades, sont à la limite de la cucuterie. Ils sont presque un pied de nez que Max adresse aux ingénieurs du décryptage pour bien nous signaler que ce n'est pas là que va résider la difficulté. De fait, la difficulté est bien dans la prédominance des éléments visuels, symboliques, métaphoriques. Résultat : les problèmes de décodage qu'on connaît, les fausses pistes, les raisonnements circulaires auto-démonstratifs, etc. Mais cette méthode d'encodage ne nous pose pas que des problèmes à nous. Elle en pose au concepteur des énigmes. ET C'EST LA QUE ÇA DEVIENT INTERESSANT.

En effet, au final, il faut qu'un décodage soit possible et permette de trouver le trésor. Et quand ce dernier sera trouvé, il ne faut pas qu'on puisse contester a posteriori les solutions des énigmes et le chemin à parcourir pour arriver au trésor. Certes, Max pourra sans doute dire que les énigmes étaient solubles, puisque quelqu'un a découvert le trésor. Mais ce serait insuffisant. Il n'est qu'à voir l'impatience des chercheurs qui attendent la publication des solutions du Trésor d'Orval : certains veulent aussi comparer la pertinence des solutions officielles avec celle des solutions qu'eux-mêmes ont trouvées. Il faut donc éviter qu'à la lecture des solutions officielles, on puisse se dire : "Ah ? C'était ça ? Ouais, bof, ma solution était tout aussi acceptable". C'est ce "tout aussi acceptable" qu'il faut éliminer. L'auteur des énigmes est donc, dans l'opération d'encodage, confronté à ce problème : comment élaborer, à partir de codages ambigus, des solutions dont l'ensemble au moins, par sa cohérence, soit non ambigu ?

Première contrainte : Avec des messages analogiques, il ne peut pas le faire de 36 manières, IL EST OBLIGE DE SE REPETER. La redondance est en effet la contrepartie de l'ambiguïté : c'est la seule manière de la réduire. Quand on n'est pas sûr de se faire comprendre, on répète la même chose autrement. On a donc là un critère de vérité pour nos décodages (je parle des messages analogiques, pas des charades, chiffrages, etc.) : un résultat n'a de chance d'être bon que s'il est validé par des résultats qui vont dans le même sens à d'autres endroits de la même énigme ou du livre. Je suis conscient qu'en disant cela, j'apporte de l'eau au moulin de nos amis daboïstes, puisque Dabo peut être atteint par plus d'un décryptage. Mais justement, même pour faire une fausse piste, il faut que ce soit une "belle" fausse piste, et c'est vrai que, si c'est une fausse piste, toujours dans cette logique, elle ne saurait être levée que par des contre-décryptages encore plus "appuyés" par de la redondance. COROLLAIRE IMPORTANT de la redondance de l'information, et seconde contrainte : Max manque de place, en 11 pages et 11 visuels, pour fournir une information qui serait A LA FOIS redondante et compliquée. Les énigmes ne peuvent contenir logiquement qu'un ensemble dont les éléments de base sont EN NOMBRE LIMITES, mais répétés et codés sous des formes différentes. En d'autres termes, les points ou lieux à trouver sont à mon avis directement ceux que tout le monde désigne sous leurs appellations habituelles : l'ouverture, les 10 villes, le NNP, etc. et toute solution qui doive faire appel à des points intermédiaires, supplémentaires, dérivés, doit être accueillie avec circonspection si le point en question ne résulte pas d'une instruction digitale non équivoque et/ou n'est pas confirmé par PLUSIEURS instructions analogiques. Inutile de dire que, pour ces raisons, je doute de points autres que Bourges dans la 530, d'un point précis de bifurcation entre la 780 et la 470, de Rocamadour ou d'autres points que Roncevaux dans la 470, etc. Résultat: les solutions doivent elles-mêmes être à la limite de la cucuterie. Ce que Max confirme dans un récent madit recopié sur le forum : les meilleures chasses sont celles dans lesquelles les énigmes sont simples et où les chasseurs se perdent d'eux-mêmes en cherchant compliqué. Voilà.

C'était un peu long, mais j'essaie en ce moment de répondre à certains problèmes épistémologiques du type : nous savons tous intuitivement quand une piste est "capillotractée" (j'aime bien ce néologisme que j'ai découvert sur ce forum). Mais existe-t-il des critères sur lesquels nous nous appuyons pour affirmer nos intuitions ? Si nous pouvions objectiver ces critères, nous aurions un moyen d'écarter plus systématiquement les pistes douteuses. En voici donc deux que je soumets à vos réactions :

  • contrainte de redondance (les éléments visuels ou symboliques signifiants doivent revenir plusieurs fois)
  • contrainte de simplicité (les résultats du décryptage final sont en nombre limité sur la carte).

Madits

QUESTION n°38 DU 1996-09-23
TITRE : CRYPTO (BIS)
MAIS VOUS N'ETES PAS SANS SAVOIR QUE CERTAINES METHODES UTILISEES EN CRYPTOGRAPHIE FONT APPEL A UNE CLEF QU'IL FAUT POSSEDER POUR POUVOIR DECRYPT ER. D'OU MA QUESTION PRECEDENTE : EST-IL TOUT A FAIT INUTILE DE SE PLONGER DANS LES MANUELS DE CRYPTOGRAPHIE ?
LE FAIT DE SAVOIR QU'IL FAUT PARFOIS POSSEDER UNE CLE POUR DECRYPTER EST SUFFISANTE ! VOUS NE TROUVEREZ PAS DANS CES LIVRES D'INFOS DIRECTEMENT APPLICA- BLES AU JEU. SI CLE IL Y A, VOUS LES TROUVEREZ AILLEURS (DE PLUS, JE NE PENSE PAS QUE CES MANUELS SOIENT DES OUVRAGES "D'USAGE COURANT" !). MAINTENANT, SI VOUS VOULEZ SAVOIR SI LA LECTURE DE CE GENRE DE LIVRES VOUS APPORTERA QUELQUE CHOSE SUR LE PLAN DE LA CULTURE GENERA- LE, POURQUOI PAS ? MAIS POUR LA CHASSE A LA CHOUETTE, VOUS POUVEZ EN FAIRE L'ECONOMIE ! AMITIES -- MAX


QUESTION n°18 DU 1997-06-18
TITRE : L ORDINATEUR SAIT DECRYPTER
les chercheurs du nombre ou cryptograp hes savent decrypter tres vite parA ordinateur tout cryptage classique [saA uf algorythme ultracomplexe] soit alors vos enigmes sont a algorythA mes ultracomplexes ou soit les chercheAA eurs racontent n importe quoi ,votre avis la dessus merci ?
EN 93, UN CELEBRE FABRICANT D'ORDINA- TEURS A PERMIS A SES COLLABORATEURS D'UTILISER UN GROS SYSTEME PENDANT LES HEURES CREUSES AFIN DE S'ATTAQUER A LA CHOUETTE, ET A LA MEME PERIODE, UN GROU- PE DE SPECIALISTES D'UN SERVICE RATTACHE A UN MINISTERE QUE JE NE NOMMERAI PAS S'EST AMUSE A ESSAYER DE DECRYPTER LESENIGMES. VOUS CONSTATEZ VOUS-MEME LES RESULTATS : LA CHOUETTE EST TOUJOURS DANS SON TROU, ET LA CLE D'ORVAL N'A TOUJOURS PAS ETE TROUVEE. UN ORDINATEUR PEUT DECRYPTER DES CODES LOGIQUES MAI PAS DES "CODES FLOTTANTS", NI ETRE ASTUCIEUX. MALGRE LES PROGRES DE L'IN- FORMATIQUE, ON EN EST PAS ENCORE LA.JE SUIS D'AILLEURS PRET A RELEVER LE DEFI EN REMETTANT UNE PHRASE CODEE A TOUT ORGANISME QUI DESIRERAIT S'Y FROTTER EN METTANT EN BRANLE DES MOYENS SERIEUX L'ORDINATEUR-QUI-SAIT-TOUT- FAIRE, CELA N'EXISTE PAS ENCORE. AMITIES -- MAX

Au sujet des anagrammes :

QUESTION n°24 DU 1999-08-31
TITRE : REMISE A ZERO
UNE FOIS DE PLUS JE REPARS A ZERO MAIS N E NOUS DECOURAGEONS PAS. BON,J'AI 16 LET TRES OU PLUS EN VRAC;J'EN PRENDS 15 POUR ECRIRE UN MOT ET J'EN CONSERVE UNE OU P LUS POUR UN AUTRE USAGE. EST CE QUE CELA ENTRE DANS LE CADRE IL N'Y A PAS D'AN AGRAMME DE PLUS DE 15 LETTRES? AMITIES NELLY
S'IL Y AVAIT UNE ANAGRAMME, ELLE NE SAU- RAIT FAIRE PLUS DE 15 LETTRES, CAR J'ES- TIME QU'AU-DELA, C'EST LA PORTE OUVERTE A DE TROP NOMBREUSES COMBINAISONS. DE PLUS, JE SIGNALE ENCORE UNE FOIS QU'IL NE ME VIENDRAIT PAS A L'IDEE DE COMPOSER UNE ANAGRAMME "IMPARFAITE", C-A-D UNE ANAGRAMME QUI N'UTILISERAIT PAS TOUTESLES LETTRES DE LA PHRASE-SOURCE. NI POUR LA CHOUETTE (S'IL Y EN AVAIT), NI POUR UNE AUTRE CHASSE, SAUF SI CETTE TECHNI- QUE DE LETTRES RESTANTES SERVAIT A AU- TRE CHOSE. EN TOUT CAS, DES LETTRES QUI NE SERVENT A RIEN ET IRAIENT A LA POUBEL LE, C'EST HORS DE QUESTION. AMITIES -- MAX

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