Temple de Janus

se développait un quartier dont le seul vestige visible, le temple dit de Janus souligne la vocation cultuelle. Dans une cour (dont les limites coïncident avec l'actuelle cloture), l'édifice de plan carré, se composait d'une cella (pièce centrale abritant la statue de culte) entourée d'une galerie. Seuls subsistent deux murs de cella hauts d'environ de 24 mètres et larges de 16 mètres, bâtis en petit appareil. A leur niveau inférieur, on remarque une série de niches, trois d'entre elles sont béantes depuis l'écroulement de leur fond. Au niveau supérieur, trois fenêtres, sur chaque côté, étaient percées au-dessus du toit de la galerie. Leurs linteaux en bois, soulagés par des arcs de décharge encore ne place, ont disparu. Entre niches et fenêtres, deux lignes d'orifices entourés de briques, recevaient la charpente du toit de la galerie. La forme particulière de ce temple, dit fanum est de tradition gauloise quoique sa technique de construction, datable du 1er siècle de notre ère soit romaine. Le nom de Janus lui a été associé à tort au XVIe siècle par l'historien Pierre de Saint-Julien qui interprètera ainsi le nom du secteur où il s'élève : La Genetoye. Ce terme désigne en fait un lieu où poussent des genêts. La divinité vénérée ici, reste totalement inconnue.